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Comment l'affacturage est-il au service de la croissance des ETI internationales ?
Découvrez l'interview de Thibaut Robet dans l'émission LE GRAND ENTRETIEN avec Thomas Hugues réalisée par Le Point et B SMART !
Le Directeur Général de Fibus répond aux questions suivantes :
▪ Comment l'affacturage est-il au service de la croissance des ETI internationales ?
▪ Pourquoi est-il l'outil de sécurisation de leurs activités dans un contexte économique dégradé ?
▪ Comment ARI Trade, solution digitale de Fibus, permet-il d'optimiser les programmes de factoring et d'assurance-crédit ?
Le Directeur Général de Fibus répond aux questions suivantes :
▪ Comment l'affacturage est-il au service de la croissance des ETI internationales ?
▪ Pourquoi est-il l'outil de sécurisation de leurs activités dans un contexte économique dégradé ?
▪ Comment ARI Trade, solution digitale de Fibus, permet-il d'optimiser les programmes de factoring et d'assurance-crédit ?
LE GRAND ENTRETIEN - Fibus : cinq questions à Thibaut Robet
Retranscription de l'interview :
Thomas Hugues. : Bienvenue à la société FIBUS et à son directeur général Thibaut ROBET au Grand Entretien. Bonjour !
Thibaut Robet. : Bonjour Thomas !
T. H. : Bienvenue ! C'est un plaisir de vous recevoir. Expliquez-nous ce qu'est FIBUS. Depuis combien de temps existe-t-il ? Qu'est-ce que FIBUS exactement ?
T. R. : FIBUS est une société de courtage en affacturage. Notre métier est d'aider les entreprises et les ETI internationales à structurer et à utiliser efficacement l'affacturage. Elle a été créée en 2006.
T. H. : Sous un autre nom, n'est-ce pas ?
T. R. : C'est exact. Le nom était alors "Chateaudun Crédit".
T. H. : Oui, "Chateaudun Credit" me dit quelque chose. Je m'en souviens !
T. R. : C'est exactement cela, Chateaudun Crédit. Nous avons changé de nom il y a environ six mois après avoir réalisé que nous réalisions la moitié de notre activité à l'international et que...
T. H. : ... Ce Châteaudun n'était pas célèbre dans le monde entier, n'est-ce pas ?
T. R. : C'est ça.
T. H. : C'est ainsi qu'est né le nouveau nom de FIBUS. Qu'est-ce que l'affacturage ? J'avoue que je n'en ai aucune idée, et je suis sûr que c'est aussi le cas de nombreux téléspectateurs.
T. R. : L'affacturage est une technique de financement qui permet aux entreprises de compenser les délais de paiement qu'elles accordent à leurs clients. Supposons par exemple qu'une entreprise réalise un chiffre d'affaires annuel de 100 millions d'euros et qu'elle facture ses clients à 60 jours. Cela signifie qu'elle attend encore deux mois de trésorerie de ses clients, soit 16 millions d'euros. L'affacturage permet de restituer ces fonds à l'entreprise et de les utiliser pour financer ses activités et sa croissance.
T. H. : Y a-t-il d'autres métiers ou savoir-faire chez FIBUS ?
T. R. : Oui, nous travaillons également sur l'assurance-crédit. Il s'agit d'un autre aspect important du crédit interentreprises qui rend les transactions commerciales plus sûres. Cela signifie que si vous facturez votre client après 60 jours et qu'il n'est plus en mesure de vous payer, vous serez indemnisé par une compagnie d'assurance. L'affacturage nécessite une assurance-crédit pour fonctionner.
T. H. : Pourquoi avez-vous créé cette entreprise ? Quelle a été votre première observation ?
T. R. : Le premier constat est que le financement est essentiel à la croissance d'une entreprise. Une entreprise B2B de taille moyenne sur deux a recours à l'affacturage. En fait, toutes les banques offrent des options de financement similaires. Cependant, la mise en place de ce mode de financement est difficile. Notre tâche consiste à rendre la mise en œuvre de l'affacturage aussi simple que possible. Cette technique vous sera utile si vous avez plusieurs filiales, une équipe à former, et que vous voulez vous assurer de rapatrier réellement le maximum de financement au sein de l'entreprise.
T. H. : Comment vous positionnez-vous ? Comment vous positionnez-vous sur ce marché du conseil en affacturage ? Quel est votre poids, pour ainsi dire ?
T. R. : Nous représentons aujourd'hui 10 % du marché français de l'affacturage, soit environ 400 milliards d'euros de transactions. Nous représentons environ 40 milliards d'euros dans nos activités de courtage, ainsi que dans nos activités d'édition de logiciels, car il y a une troisième activité que nous n'avons pas encore évoquée.
T. H. : Oh oui, c'est vrai !
T. R. : Nous avons racheté il y a deux ans et demi un éditeur de logiciels spécialisé dans l'affacturage. Nous pensions que...
T. H. : N'y avait-il pas là aussi une pièce du puzzle manquante ?
T. R. : Oui, précisément. C'est désormais un axe de développement stratégique pour nous. C'est une demande du marché. Aujourd'hui, une entreprise doit pouvoir mettre en place rapidement l'affacturage.
T. H. : Nous allons continuer à parler de FIBUS et à apprendre d'autres faits et chiffres de Virginie MASSE. C'est parti !
V. M. : Créée en 2005 par deux cofondateurs, dont l'un est votre invité Thomas, FIBUS est le premier courtier européen en affacturage. A la fin de l'année dernière, la société est passée de 42 à 50 employés. 48% de son chiffre d'affaires est réalisé à l'international et FIBUS intervient dans 32 pays. En 2022, le marché français de l'affacturage représentait 416 milliards d'euros, dont 10 % réalisé par FIBUS, soit environ 41 milliards d'euros. Enfin, en 2022, FIBUS a connu une croissance de 34%. La société se développe deux fois plus vite que le marché, qui a augmenté de 17% la même année.
T. H. : J'aimerais en savoir plus sur vos clients. Quels sont la taille et le type de leurs entreprises ? Et comment les aidez-vous ?
T. R. : Nos clients sont principalement des ETI internationales, ainsi que quelques grands groupes internationaux. Il est intéressant de noter que la capacité à quantifier les avantages de l'affacturage en termes de flux de trésorerie de l'entreprise est la première exigence de la direction financière. Nous réalisons un audit initial avant de lancer un projet de cette nature afin de nous assurer que les provisions de trésorerie sont fiables. Nous assistons l'entreprise dans toutes les phases du projet, de la négociation à la sélection de la banque avec laquelle elle travaillera, en passant par la formation des équipes et la mise en place des outils informatiques, après l'avoir quantifié et cadré avec la direction financière. Nous assistons également l'entreprise jusqu'à ce qu'elle soit autonome dans ses interactions avec la banque.
T. H. : Je suppose que vos principaux contacts et clients sont des directeurs financiers.
T. R. : C'est ça.
T. H. : Votre rôle est de les conseiller et de les accompagner ?
T. R. : Exactement.
T. H. : Et leur faciliter la tâche ? Le mot clé est simplification.
T. R. : C'est exactement ce que je veux dire. Il faut absolument simplifier leurs tâches. Rendre la factorisation aussi simple que possible.
T. H. : Mais pourquoi ces entreprises s'adressent-elles à vous, FIBUS, plutôt qu'à leur banque ?
T. R. : En effet, l'un ne va pas sans l'autre. Notre intervention complète celle de la banque. Ainsi, tandis que la banque fournit le financement, nous nous chargeons de tout le travail nécessaire à l'intégration de la solution dans l'entreprise.
T. H. : Comment le marché a-t-il évolué au fil du temps ? Nous avons fait le point sur votre évolution. Il y a d'abord eu Chateaudun Crédit, puis, au cours des six derniers mois, Fibus, qui a continué à se développer à l'international. Nous avons vu les chiffres : l'international représente 48% de votre chiffre d'affaires. Comment le marché de l'affacturage a-t-il évolué depuis la création de la société ?
T. R. : En fait, l'affacturage est aujourd'hui la première source de financement du crédit interentreprises dans la majorité des pays européens. De ce fait, il surpasse désormais les autres modes de financement tels que les lignes de découvert ou tout autre type de crédit susceptible de financer les opérations d'une entreprise. C'est une première avancée.
T. H. : Il y a ensuite la question de la numérisation. Vous parliez de la troisième pièce du puzzle. N'est-il pas vrai que les solutions numériques constituent également un marché en pleine expansion ?
T. R. : Exactement. En effet, l'automatisation et la numérisation des échanges entre les entreprises et les sociétés d'affacturage ont enfin permis à cette activité de se développer.
T. H. : Et comment s'y prendre ? Car nous sommes dans une ère de simplification et d'accélération. Il y a la "simplification", la "rapidité", et puis il y a le facteur risque. En d'autres termes, comment pouvons-nous aller plus vite tout en respectant les objectifs de gestion des risques ?
T. R. : C'est exactement ce que je veux dire. Nous sommes sur le point d'entrer dans une période difficile. Les entreprises doivent réfléchir à la manière d'assurer le financement de leurs activités. Il y a deux préoccupations majeures à cet égard. Tout d'abord, il y a l'incertitude de savoir si leurs clients seront en mesure de les rembourser, et ensuite la question de savoir si leurs banques les soutiendront financièrement. La mise en place d'un programme d'affacturage est le meilleur moyen de disposer d'un financement stable qui résistera à la crise. C'est une mesure de précaution.
T. H. : Quelles sont les perspectives de FIBUS si l'on se projette un peu dans l'avenir ? Je suppose que vous avez maintenant une perspective de marché ?
T. R. : En effet. Il s'agit de poursuivre notre internationalisation.
T. H. : Dans combien de pays êtes-vous actuellement présent ?
T. R. : Nous sommes désormais présents en France. Nous travaillons depuis la France, dans toute l'Europe et pour les filiales américaines de certains clients européens. Nous avons créé une filiale au Royaume-Uni. Les présences les plus importantes en Europe pour nous seraient le Royaume-Uni et l'Allemagne.
T. H. : D'autres lancements sont-ils prévus dans les semaines ou les mois à venir ?
T. R. : Il y en a. "ARI Trade" a été lancé au début de l'année 2023, par exemple.
T. H. : Qu'est-ce que le "ARI Trade" ?
T. R. : "ARI Trade" est une solution logicielle qui relie toutes les filiales de l'entreprise non seulement à sa ou ses sociétés d'affacturage, mais aussi à l'assureur-crédit qui couvrira le risque client.
T. H. : Le sentiment de "polycrise" ou de "multicrise" rend-il votre travail, le défi, plus important dans le contexte économique compliqué d'aujourd'hui, et nous terminerons sur cette note ?
T. R. : D'une certaine manière, oui. Il est évident que le département financier ne peut pas se permettre de se tromper lorsqu'il établit un programme de financement de cette ampleur. Il faut pouvoir quantifier l'apport que cela représente pour connaître la ressource de financement stable sur laquelle on peut compter. Et c'est précisément cette sécurité que nous souhaitons offrir à nos clients.
T. H. : Thibaut ROBET, merci de nous présenter FIBUS dans cet épisode du Grand Entretien.
Thibaut Robet. : Bonjour Thomas !
T. H. : Bienvenue ! C'est un plaisir de vous recevoir. Expliquez-nous ce qu'est FIBUS. Depuis combien de temps existe-t-il ? Qu'est-ce que FIBUS exactement ?
T. R. : FIBUS est une société de courtage en affacturage. Notre métier est d'aider les entreprises et les ETI internationales à structurer et à utiliser efficacement l'affacturage. Elle a été créée en 2006.
T. H. : Sous un autre nom, n'est-ce pas ?
T. R. : C'est exact. Le nom était alors "Chateaudun Crédit".
T. H. : Oui, "Chateaudun Credit" me dit quelque chose. Je m'en souviens !
T. R. : C'est exactement cela, Chateaudun Crédit. Nous avons changé de nom il y a environ six mois après avoir réalisé que nous réalisions la moitié de notre activité à l'international et que...
T. H. : ... Ce Châteaudun n'était pas célèbre dans le monde entier, n'est-ce pas ?
T. R. : C'est ça.
T. H. : C'est ainsi qu'est né le nouveau nom de FIBUS. Qu'est-ce que l'affacturage ? J'avoue que je n'en ai aucune idée, et je suis sûr que c'est aussi le cas de nombreux téléspectateurs.
T. R. : L'affacturage est une technique de financement qui permet aux entreprises de compenser les délais de paiement qu'elles accordent à leurs clients. Supposons par exemple qu'une entreprise réalise un chiffre d'affaires annuel de 100 millions d'euros et qu'elle facture ses clients à 60 jours. Cela signifie qu'elle attend encore deux mois de trésorerie de ses clients, soit 16 millions d'euros. L'affacturage permet de restituer ces fonds à l'entreprise et de les utiliser pour financer ses activités et sa croissance.
T. H. : Y a-t-il d'autres métiers ou savoir-faire chez FIBUS ?
T. R. : Oui, nous travaillons également sur l'assurance-crédit. Il s'agit d'un autre aspect important du crédit interentreprises qui rend les transactions commerciales plus sûres. Cela signifie que si vous facturez votre client après 60 jours et qu'il n'est plus en mesure de vous payer, vous serez indemnisé par une compagnie d'assurance. L'affacturage nécessite une assurance-crédit pour fonctionner.
T. H. : Pourquoi avez-vous créé cette entreprise ? Quelle a été votre première observation ?
T. R. : Le premier constat est que le financement est essentiel à la croissance d'une entreprise. Une entreprise B2B de taille moyenne sur deux a recours à l'affacturage. En fait, toutes les banques offrent des options de financement similaires. Cependant, la mise en place de ce mode de financement est difficile. Notre tâche consiste à rendre la mise en œuvre de l'affacturage aussi simple que possible. Cette technique vous sera utile si vous avez plusieurs filiales, une équipe à former, et que vous voulez vous assurer de rapatrier réellement le maximum de financement au sein de l'entreprise.
T. H. : Comment vous positionnez-vous ? Comment vous positionnez-vous sur ce marché du conseil en affacturage ? Quel est votre poids, pour ainsi dire ?
T. R. : Nous représentons aujourd'hui 10 % du marché français de l'affacturage, soit environ 400 milliards d'euros de transactions. Nous représentons environ 40 milliards d'euros dans nos activités de courtage, ainsi que dans nos activités d'édition de logiciels, car il y a une troisième activité que nous n'avons pas encore évoquée.
T. H. : Oh oui, c'est vrai !
T. R. : Nous avons racheté il y a deux ans et demi un éditeur de logiciels spécialisé dans l'affacturage. Nous pensions que...
T. H. : N'y avait-il pas là aussi une pièce du puzzle manquante ?
T. R. : Oui, précisément. C'est désormais un axe de développement stratégique pour nous. C'est une demande du marché. Aujourd'hui, une entreprise doit pouvoir mettre en place rapidement l'affacturage.
T. H. : Nous allons continuer à parler de FIBUS et à apprendre d'autres faits et chiffres de Virginie MASSE. C'est parti !
V. M. : Créée en 2005 par deux cofondateurs, dont l'un est votre invité Thomas, FIBUS est le premier courtier européen en affacturage. A la fin de l'année dernière, la société est passée de 42 à 50 employés. 48% de son chiffre d'affaires est réalisé à l'international et FIBUS intervient dans 32 pays. En 2022, le marché français de l'affacturage représentait 416 milliards d'euros, dont 10 % réalisé par FIBUS, soit environ 41 milliards d'euros. Enfin, en 2022, FIBUS a connu une croissance de 34%. La société se développe deux fois plus vite que le marché, qui a augmenté de 17% la même année.
T. H. : J'aimerais en savoir plus sur vos clients. Quels sont la taille et le type de leurs entreprises ? Et comment les aidez-vous ?
T. R. : Nos clients sont principalement des ETI internationales, ainsi que quelques grands groupes internationaux. Il est intéressant de noter que la capacité à quantifier les avantages de l'affacturage en termes de flux de trésorerie de l'entreprise est la première exigence de la direction financière. Nous réalisons un audit initial avant de lancer un projet de cette nature afin de nous assurer que les provisions de trésorerie sont fiables. Nous assistons l'entreprise dans toutes les phases du projet, de la négociation à la sélection de la banque avec laquelle elle travaillera, en passant par la formation des équipes et la mise en place des outils informatiques, après l'avoir quantifié et cadré avec la direction financière. Nous assistons également l'entreprise jusqu'à ce qu'elle soit autonome dans ses interactions avec la banque.
T. H. : Je suppose que vos principaux contacts et clients sont des directeurs financiers.
T. R. : C'est ça.
T. H. : Votre rôle est de les conseiller et de les accompagner ?
T. R. : Exactement.
T. H. : Et leur faciliter la tâche ? Le mot clé est simplification.
T. R. : C'est exactement ce que je veux dire. Il faut absolument simplifier leurs tâches. Rendre la factorisation aussi simple que possible.
T. H. : Mais pourquoi ces entreprises s'adressent-elles à vous, FIBUS, plutôt qu'à leur banque ?
T. R. : En effet, l'un ne va pas sans l'autre. Notre intervention complète celle de la banque. Ainsi, tandis que la banque fournit le financement, nous nous chargeons de tout le travail nécessaire à l'intégration de la solution dans l'entreprise.
T. H. : Comment le marché a-t-il évolué au fil du temps ? Nous avons fait le point sur votre évolution. Il y a d'abord eu Chateaudun Crédit, puis, au cours des six derniers mois, Fibus, qui a continué à se développer à l'international. Nous avons vu les chiffres : l'international représente 48% de votre chiffre d'affaires. Comment le marché de l'affacturage a-t-il évolué depuis la création de la société ?
T. R. : En fait, l'affacturage est aujourd'hui la première source de financement du crédit interentreprises dans la majorité des pays européens. De ce fait, il surpasse désormais les autres modes de financement tels que les lignes de découvert ou tout autre type de crédit susceptible de financer les opérations d'une entreprise. C'est une première avancée.
T. H. : Il y a ensuite la question de la numérisation. Vous parliez de la troisième pièce du puzzle. N'est-il pas vrai que les solutions numériques constituent également un marché en pleine expansion ?
T. R. : Exactement. En effet, l'automatisation et la numérisation des échanges entre les entreprises et les sociétés d'affacturage ont enfin permis à cette activité de se développer.
T. H. : Et comment s'y prendre ? Car nous sommes dans une ère de simplification et d'accélération. Il y a la "simplification", la "rapidité", et puis il y a le facteur risque. En d'autres termes, comment pouvons-nous aller plus vite tout en respectant les objectifs de gestion des risques ?
T. R. : C'est exactement ce que je veux dire. Nous sommes sur le point d'entrer dans une période difficile. Les entreprises doivent réfléchir à la manière d'assurer le financement de leurs activités. Il y a deux préoccupations majeures à cet égard. Tout d'abord, il y a l'incertitude de savoir si leurs clients seront en mesure de les rembourser, et ensuite la question de savoir si leurs banques les soutiendront financièrement. La mise en place d'un programme d'affacturage est le meilleur moyen de disposer d'un financement stable qui résistera à la crise. C'est une mesure de précaution.
T. H. : Quelles sont les perspectives de FIBUS si l'on se projette un peu dans l'avenir ? Je suppose que vous avez maintenant une perspective de marché ?
T. R. : En effet. Il s'agit de poursuivre notre internationalisation.
T. H. : Dans combien de pays êtes-vous actuellement présent ?
T. R. : Nous sommes désormais présents en France. Nous travaillons depuis la France, dans toute l'Europe et pour les filiales américaines de certains clients européens. Nous avons créé une filiale au Royaume-Uni. Les présences les plus importantes en Europe pour nous seraient le Royaume-Uni et l'Allemagne.
T. H. : D'autres lancements sont-ils prévus dans les semaines ou les mois à venir ?
T. R. : Il y en a. "ARI Trade" a été lancé au début de l'année 2023, par exemple.
T. H. : Qu'est-ce que le "ARI Trade" ?
T. R. : "ARI Trade" est une solution logicielle qui relie toutes les filiales de l'entreprise non seulement à sa ou ses sociétés d'affacturage, mais aussi à l'assureur-crédit qui couvrira le risque client.
T. H. : Le sentiment de "polycrise" ou de "multicrise" rend-il votre travail, le défi, plus important dans le contexte économique compliqué d'aujourd'hui, et nous terminerons sur cette note ?
T. R. : D'une certaine manière, oui. Il est évident que le département financier ne peut pas se permettre de se tromper lorsqu'il établit un programme de financement de cette ampleur. Il faut pouvoir quantifier l'apport que cela représente pour connaître la ressource de financement stable sur laquelle on peut compter. Et c'est précisément cette sécurité que nous souhaitons offrir à nos clients.
T. H. : Thibaut ROBET, merci de nous présenter FIBUS dans cet épisode du Grand Entretien.
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